QUI SUIS-JE ?


« La vocation, c’est avoir pour métier sa passion » (Stendhal)
Passionnée de football dès mon plus jeune âge, je trouve grâce au ballon rond un formidable moyen de me défouler et d’exprimer pleinement ma personnalité. De cette passion va naître un rêve : celui de devenir un jour footballeuse professionnelle. Ce rêve était à l’époque assez incongru pour une petite fille mais j’ai très vite compris que le football serait mon unique chemin de résilience, celui qui me permettrait, non seulement de déjouer les prophéties du déterminisme social mais aussi de devenir la femme que j’avais envie d’être.

« C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire » (Gandhi)
Forte d’abnégation, de travail et de persévérance, je signe mon premier contrat en tant que joueuse professionnelle de football à 20 ans, après avoir connu mes premières sélections en équipe de France. S’en suivront alors 8 années de compétition à très haut niveau à Montpellier et Lyon notamment, riches de belles rencontres humaines, d’intenses émotions et d’inoubliables souvenirs. Huit années durant lesquelles je mène, en plus de ma carrière sportive des études universitaires. Développer l’esprit autant que le corps a toujours été pour moi une source essentielle d’équilibre. En juin 2016, je soutiens ma thèse et deviens ainsi la première footballeuse professionnelle à obtenir un doctorat en parallèle de sa carrière.


« On ne naît pas femme, on le devient. » (Simone de Beauvoir)
Dans le cadre de ce travail doctoral, j’ai étudié le rôle joué par les stéréotypes sexués dans les comportements sportifs des individus (engagement ou abandon), et ce particulièrement chez la population adolescente. En effet, le taux d’abandon sportif à cette période augmente de façon significative, particulièrement chez les adolescentes. Je me suis ainsi intéressée aux mécanismes de socialisation à l’origine, en grande partie, de la pratique sportive différenciée des filles et des garçons, mais également à l’impact des stéréotypes inconscients sur l’investissement sportif des adolescents.
« It’s not about how you win. It’s about how well you’re able to come back when you’re down. » (Serena Williams)
L’année 2016 marque un virage significatif dans ma vie, puisque coïncident l’aboutissement de mon travail de thèse et l’arrêt de ma carrière (aussi soudain qu’inattendu). Vient alors le questionnement : que vais-je faire maintenant ? Et puis au bout du tunnel, la lumière. Je monte sur scène pour la première fois en septembre 2016 à Saint-Brieuc, pour le célèbre programme TEDx, et donne une conférence intitulée « Désolée ma puce, ça n’existe pas pour les filles ».

Pour moi, c’est une révélation. Je suis galvanisée par l’idée de continuer à faire bouger les lignes en dehors des terrains de football.
« Fais de la différence une chose ordinaire. » (Chimamanda Ngozi Adichie)
Après avoir travaillé au sein d’entreprises existantes en tant que conférencière, j’aspire à plus de liberté dans ma vie professionnelle et décide de monter ma propre structure pour mener à bien tous les projets qui me tiennent à cœur. Conférencière, slameuse, coach, écrivaine, autant d’activités professionnelles qui rythment désormais mon quotidien et dans lesquelles je m’épanouis pleinement. J’y trouve mon équilibre en agrégeant et en partageant les connaissances sportives et universitaires que j’ai acquises durant ces années.
